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Un jour particulier...

  • Photo du rédacteur: Marie-Thérèse Peyrin
    Marie-Thérèse Peyrin
  • 10 oct.
  • 2 min de lecture

Ma lecture du XIème tome du Journal de l'Ami Charles JULIET finalement intitulé MES MEILLEURES ANNEES vient de s'effectuer dans la douleur. L'écrivain tant aimé ne fait qu'accentuer son absence et l'inachèvement manifeste de son oeuvre... L'éditeur est allé à la source, mais l'auteur avait déserté la place depuis longtemps. Les notes qui ont été publiées sont disparates, parfois approximatives, parfois ressemblantes. Pour autant elles sont émouvantes de surgissement et de juxtaposition. Le retour au passé semble ici irrépressible et bien plus, prévisible. Certaines révélations ne passent pas pour moi inaperçues, mais il est inutile de les surligner. Le labour est terminé. Même un peu précipité, il témoigne de préoccupations et de convictions sur l'écriture qui n'ont pas varié. Tout a été dit , rien n'a vraiment été gravé dans le marbre, beaucoup de choses sont restées dans l'ombre. Charles Juliet reste cet être secret et parfois généreux qui a su se faire aimer et approcher sans quitter ses peurs infantiles, ses révoltes adolescentes et ses indignations d'adulte. La sérénité dont il s'est doté l'a-t-elle accompagnée jusqu'au bout malgré les affirmations répétées ? J'en doute encore... A-t-il eu raison de rester sur ses gardes tout au long de sa vie malgré toutes les rencontres ? En a-t-il profité suffisamment pour se sentir moins redevable ou même coupable ? Comment faire autrement ? Quoiqu'il en soit son ultime poème à M.L après sa mort prouve que la réponse était bien là où il l'a cherchée. Ce couple résilient et solidaire reste pour moi une référence tendre et énigmatique. La solitude morale d'un écrivain est toujours abyssale. Sa disparition met en question tout le parcours. Relisons - le ? Prenons de la hauteur d'empathie.



 
 
 

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