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Les réseaux sociaux,la politique,la vie...

  • Photo du rédacteur: Marie-Thérèse Peyrin
    Marie-Thérèse Peyrin
  • 4 déc.
  • 2 min de lecture

Aujourd'hui quelqu'un que je ne connais pas m'a traitée de "bobo". Mon délit : j'ai pris position modestement en faveur de la politique écologique de notre grande ville. J'aime sa dynamique et ses choix qui ne sont pas, à mon grand regret, du goût de tout le monde. A l'approche des municipales , et avec la montée des convoitises, on assiste à des batailles verbales moins rangées que dérangeantes, en salves, sensées emporter les clés de l'hôtel de ville et ses dorures désuètes. Pour l'instant, cela m'amuse d'observer toute cette frustration mal canalisée, et je me dis que les arbres poussent, que les voies pour vélos et vélos cargos sont de plus en plus nombreuses. Que les familles, même non-bobos s'y mettent. Les jeunes et moins jeunes font du blablacar, les quartiers sociaux développent ,des jardins citoyens, on apprend aux petits à connaître la végétation, l'environnement animal, à planter des légumes et des aromates, on fait de la récup. du troc... on apprend à donner et à moins gaspiller... Il s'agit de contrecarrer l'éco-pessimisme qu'on nous vend à grands encarts publicitaires dans les médias. On veut nous rendre tristes et craintifs. On veut nous faire consommer plus et travailler pour les traders. Et bien non ! On en un autre modèle de société et d'économie en tête. Car même après plus de 40 ans de cotisation et de trime sans oublier l'éducation de nos enfants, on a fait notre part et on continue. On aide nos enfants diplômés et sous-payés à finir leurs fins de mois, on garde les enfants, on fait du bénévolat. On se sent solidaires. Nous aimons le contact des générations et les cultures qui se mélangent dans les Centres Sociaux et Culturels. Loin des cocktails des magnats du business et des cercles élitistes. Bien sûr, ici, ce n'est pas idyllique et les trafics illicites restent la gangrène et le repoussoir des endroits où les services publics ont régressé. Mais le tissu social se répare où il peut, il démontre une envie de vivre ensemble, les gens se regroupent sur les réseaux WhatsApp, de nombreux événements sont créés et se mutualisent. Alors, suis-je bobo ou tout simplement impliquée dans les changements souhaitables, pour TOUS !

Alors BOBO ? BOOMER ? n'est-ce pas une fâcheuse caricature de la réalité ?

 
 
 

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