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Bouillargues

  • Photo du rédacteur: Marie-Thérèse Peyrin
    Marie-Thérèse Peyrin
  • 6 sept.
  • 1 min de lecture

C'était prévu. Aller chercher le portrait de l'un de nos grands enfants, le plus jeune, chez son ami peintre.


La route est large, belle, ensoleillée. Elle réclame sa verdure et sa garrigue. Ses villages de pierre calcaire semblent comme des cocons silencieux en attente de fêtes et de marchés paysans. Leurs fontaines et leurs places ont déjà oublié les touristes, trop nombreux. Septembre a rétabli la bonne proportion d'autochtones. La vie de village n'a rien à voir avec celle des villes. Elle peut être enviée ou redoutée. Même dépeuplé, l'espace y est plus respirable et le contraste permet d'apprécier la différence. Le village permet de tester la solitude et de la rompre de manière volontaire. C'est cette vie là que je recherche de plus en plus souvent en vieillissant. J'ai la nostalgie des portes avec la clé sous le paillasson et ma mère au balcon papotant avec le voisinage. Maison à marmaille ouverte à souhait, riche de rires, de pleurs et de confidences... Ce n'était pourtant pas Byzance chez nous mais l'Amour s'y plait encore.


Il n'y a pas de frontière physique entre la basse Ardèche et le début du Gard. Trajet presque rectiligne avec de splendides allées de platanes vétérans. On pousserait un peu plus loin et on verrait la mer. Entre deux, Nîmes où je suis née...


Ce n'était pas prévu. Un accueil aussi chaleureux. Un repas végétarien à proximité des palettes , des chevalets et des pinceaux. L'antre d'un créateur est une intimité dévoilée qui procure toutes sortes d'émotions et de pensées nouvelles. On en reparlera.

 
 
 

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