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Allons voir...

  • Photo du rédacteur: Marie-Thérèse Peyrin
    Marie-Thérèse Peyrin
  • 3 oct.
  • 2 min de lecture

"Allons voir... ce que la vie nous réserve... " cette chanson entêtante du groupe Feu Chatterton squatte mon crâne depuis une semaine. J'aime l'esprit et la tonicité de cette invitation étrange. Comme si elle niait que la vie vient à nous sans qu'on ait à le lui demander. Mais c'est l'époque qui veut cela... Les générations Y et Z s'agitent, veulent voir plus loin et vivre maintenant parce qu'elles espèrent , parce qu'elles ont peur comme nous, et qu'elles ont raison de vouloir trouver des parades plutôt que tout subir : les injustices, l'insécurité climatique, la corruption, les guerres et la mal-vie ... J'aime bien que la jeunesse chante dans la rue et sur les réseaux, qu'elle ne se laisse pas attendrir ni récupérer par les voix raisonnantes et sans coeur. J'aime bien les rebelles, les insoumis.e.s, celles et ceux qui n'acceptent pas d'être dirigé.e.s et parqué.e.s comme du bétail industriel pour le profit du CAC 40 affiché tous les jours sur les écrans des logarithmes. Assez de promesses non tenues, assez de pommade et de trique, assez de mépris. Je chante avec elle... avec cette jeunesse adorable qui rouspète et réclame ce auquel elle a droit. VIVRE en harmonie avec la NATURE sans le poison du profit à tout prix. AIMER et PARTAGER sans compter. REFUSER LE FASCISME et ses sirènes décervelantes. Je n'avais pas prévu d'écrire cela ce soir. Mais ça vient là sans préavis. Envie de poème maintenant :


J'étais dans la foule Cette femme qui passe et vous caresse à l'envers le couteau sur les écailles Cette heure qui est la mienne que je traverse chaque jour sans que rien ne s'y arrête Figures objets tournent et s'assemblent proche d'un crime d'une disparition Je crachais dans tous les miroirs de poche Visage à qui la voix échappe Visage serrure J'étais dans la foule une femme fermait les yeux l'ombre avalait la sienne Visages à court-circuit Tête penchée roses brunes toutes ces peaux cousues au ciel quand le feu prend sur l'île aux branches nues Elle se fend à la fermeture Éclair et laisse son ventre le dire pour elle-même Il est temps de laisser vieillir les arbres L'animal se lève, fait le tour de lui-même et se recouche Les ocelles se propagent descendent l'escalier de misère et reprennent le refrain où elle l'avait laissé Laura TIRANDAZ, j'étais dans la foule, Héros -Limite, 2025, p.8-9


 
 
 

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